21 février 2006

 

Superprofits et Compagnie

La répartition des richesses reste à faire...

La plupart des sociétés cotées à la Bourse de Paris affichent des bénéfices record qui vont encore profiter aux actionnaires aux dépens des salariés.

En ces temps de croissance atone et de pouvoir d’achat bridé, la plupart des grandes entreprises françaises cotées au CAC 40, qui ont publié la semaine dernière leurs résultats annuels, se portent bien. Merci pour elles!

Du jamais vu dans l'histoire de l'industrie française.


Total a ainsi dégagé en 2005 un bénéfice de 12 milliards d'euros, (+31 % par rapport à 2004).

Avec 4,446 milliards d'euros (+35,5 %), la Société Générale a enregistré la meilleure performance de son histoire.

Niveau record également pour Arcelor, dont le bénéfice a atteint 3,846 milliards d'euros (+ 66 %) et pour Renault qui a affiché un solde positif de 3,367 milliards d'euros (+18,7 %).

Le profit de BNP Paribas s’est élevé à 5,852 milliards d'euros ( + 25,1 %).

Danone a triplé le sien pour s’élever 1,464 milliard d'euros.

Chez Michelin, il a augmenté de 37,8 % (889 millions d'euros).

Progression remarquable à France Télécom, l’opérateur a engrangé une hausse de 89,2 % de ses profits qui ont atteint 5,7 milliards d'euros.

Ces résultats positifs ont de quoi relancer la question légitime de répartition des richesses, via par exemple une taxation exceptionnelle des superprofits.

Mais certains dirigeants de ces stars de la Bourse de Paris ont dores déjà pris les devants pour en dénoncer toute velléité. «Il y a une tendance assez systématique en France depuis 1793 (allusion fine à la Terreur, NDLR) à dire qu'il faut ternir ou détruire tout ce qui réussit», a cru bon de déplorer jeudi le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton.

«Va-t-on maintenant se désoler d'avoir des entreprises françaises qui sont capables de mener le combat à armes égales contre des grands concurrents étrangers?», s’est interrogé vendredi son homologue de BNP Paribas, Michel Pébereau qui «pense que ce serait pénaliser surtout l'économie française, parce qu'il ne faut pas oublier que ce sont les profits des entreprises qui créent les emplois de demain».

Une référence à la célèbre théorie de Schmidt (ancien Chancelier allemand dans les années 1970) selon laquelle «les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les emplois d’après-demain».

Sauf que la réalité est aujourd’hui tout autre, comme l’a souligné le même jour Guy Ryder, secrétaire général de la confédération internationale des syndicats libres (CISL).

«L'emploi n'est plus l'objectif final des gouvernements ou des entreprises», a-t-il regretté dans un entretien à un quotidien français.

Pour lui, «la recherche maximale de profits à court terme, pour flatter les marchés financiers, est devenue une fin en soi» et «le contrat social qui prévalait entre entreprises et leurs employés est rompu, comme le trahit la rémunération scandaleuse des grands dirigeants, alors qu'on impose modération aux salariés ou délocalisations de la production».

Les cas d’Arcelor et de France Télécom illustrent parfaitement cette «rupture» dénoncée par la CISL.

Alors que la direction d’Arcelor a annoncé le relèvement de 85 % des dividendes qu’elle allait verser à ses actionnaires au titre de 2005, les syndicats ont rappelé que l’aciériste a supprimé environ 6 000 emplois entre 2002 et 2004.

Quant à France Télécom, son P-DG qui s’est félicité d’avoir réalisé «le meilleur résultat depuis la création» de l’opérateur téléphonique et de doubler le dividende versé aux actionnaires au titre de 2005, a annoncé 17 000 suppressions d’emplois d’ici 2008.

Alors, la lutte pour l'emploi des Jeunes, n'a-t-elle pas beau dos ?

Aujourd'hui, plus que jamais :
Retrait du CPE, Abrogation du CNE et du Contrat Senior !!!

 

Mais qui sont ces Jeunes qui défilent ?

Mais qui sont ces jeunes qui défilent dans les rues pour clamer haut et fort leur opposition au contrat première embauche (CPE) de M. de Villepin?

Des désabusés inadaptés aux règles de l'entreprise ?
Des fainéants qui ignorent le sens du mot «travail»?

Le poids des préjugés est tel que jeunes et entreprises semblent vivre dans des camps retranchés, s'ignorant l'un l'autre sauf en cas de force majeure: nécessité de renouveler les effectifs pour les uns, besoin de gagner sa vie pour les autres.

La jeunesse de 2006 serait-elle plus effrayante pour l'entreprise que celle des années 1970?

«L'état de jeune, c'est un passage, une maladie dont on guérit», déclarait la présidente du Medef, Laurence Parisot, il y a quelques temps, dans les colonnes de La Tribune.

Si l’état de jeune n’est qu’un passage, alors pourquoi, un an après être sortis de l'école, 54% des jeunes diplômés 2003 d'un niveau bac + 5 sont toujours à la recherche d'un emploi ?

Alors pourquoi, près de 23% des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage ?

Si cette jeunesse porte une contestation sociale, c’est à cause de la place précaire qui lui est laissée dans cette société, savamment segmentée, comme un marché publicitaire, par les politiques et l'écart entre ce que cette société promet et ce que finalement, elle permet vraiment.

Retrait du CPE, abrogation du CNE et du contrat senior.

 

Contrat atypique, licenciements iniques

Les premiers dossiers de salariés contestant la rupture de leur contrat «nouvelles embauches» arrivent aux prud'hommes. Certains employés ont été ainsi renvoyés pour être tombés malades ou pour avoir réclamé le paiement de leurs heures supplémentaires.

«On n’embauche pas un jeune pour le licencier, on l’embauche pour lui permettre d’apporter ses compétences et participer à l’activité de l’entreprise. Plus il reste dans l’entreprise, plus il acquiert une bonne formation, moins l’employeur a intérêt à s’en séparer (…). L’intérêt d'une entreprise qui a formé un salarié, c'est de le garder le plus longtemps possible».

Voilà comment le Premier ministre de Villepin a prétendu répondre lundi aux «interrogations» sur «la période initiale de deux ans» durant laquelle le titulaire d'un contrat première embauche (CPE) peut être licencié sans motif.

Les mêmes arguments avaient été déployés avant et après l’institution en août dernier du contrat «nouvelles embauches» (CNE). Des arguments qui n’ont jamais convaincu les syndicats, au vu de la précarité inhérente à ce type de contrats. Selon eux, le véritable objectif du CNE, comme le CPE, est d’assurer une liberté totale de licenciement aux entreprisse et non de libérer l’embauche pour lutter contre le chômage.

Six mois après la création du CNE, la réalité semble leur donner raison. Les prud'hommes commencent à voir arriver un certain nombre de cas iniques de licenciement de salariés recrutés en CNE.

D'aucuns rapportent ainsi le cas d'un salarié licencié après avoir prévenu son patron qu'il devait se faire opérer et celui d'un boucher du nord de la France licencié pour avoir fait ses courses «en jogging» lors d’un jour de repos dans le supermarché où il exerçait.

D’autres font état du renvoi d’une jeune femme quelques jours après avoir annoncé sa grossesse ou d’un employé évincé pour dix minutes de retard. Le plus souvent, les salariés sont «remerciés» après avoir réclamé le paiement de leurs heures supplémentaires, affirment les syndicats.

«Des licenciements "pour l'exemple", destinés à bien faire comprendre aux salariés de l'entreprise qu'ils doivent être malléables et corvéables à merci».

Mais déjà une dizaine de dossiers prud'homaux vont voir leurs premiers jugements intervenir dans trois ou quatre mois».

Et ce n’est qu’un début : «le gros des ruptures devrait intervenir entre le 15e et le 20e mois, lorsque certains patrons vont vouloir se séparer de leurs employés juste avant que le CNE ne bascule en CDI».

Réservé aux entreprises de moins de 20 salariés, le CNE permet au patron de se séparer d’un employé sans motiver la rupture durant une période de deux ans dite de «consolidation».

Au delà, ce contrat se transforme en CDI (les mêmes dispositions sont appelées à régir le CPE destiné aux moins de 26 ans quelle que soit la taille de l’entreprise).

Les plaintes risquent fort de se multiplier dans les mois à venir, au regard de la «perversion du système », prédisent certains juristes spécialistes du droit du travail. Car, disent-ils, «l'ignorance du motif du licenciement va contraindre le salarié désirant le connaître à assigner presque systématiquement en justice son employeur».

Et ce même si, d’après les syndicats, il ne sera pas facile de faire émerger les plaintes, dans la mesure où les abus concernant des salariés employés en CNE auront lieu dans les petites entreprises. Là où l’implantation syndicale est plus faible, voire inexistante.

De plus, contrairement à un CDI ou un CDD, le salarié doit prouver que son licenciement est abusif et il ne dispose que de douze mois (au lieu de trente ans) pour le contester via une procédure pour abus de droit auprès des prud'hommes.

Ce qui fait dire aux juristes que les «CNE et CPE, accroissent l'insécurité sociale sans mettre les entreprises à l'abri des procédures judiciaires». Les syndicats ne s’en priveront pas. «Il y a des ambiguïtés et ce sont les tribunaux qui vont être amenés à prendre position dessus.

Même le Conseil d'État l'a reconnu: ces dossiers iront jusqu'à la Cour de cassation», avertit d’ores déjà le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly.

En effet, pour le Conseil d’État, «l’ordonnance instituant le CNE n'a pas exclu que le licenciement puisse être contesté devant un juge, afin que celui-ci puisse vérifier que la rupture n'a pas un caractère abusif et n'est pas intervenue en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure disciplinaire et de celles prohibant les mesures discriminatoires».

 

RETRAITES : COMMUNIQUE

Les Unions Confédérales de Retraités FO, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC et la FGR-FP, réunies au siège de la Confédération Force Ouvrière, dénoncent avec détermination le manque total de considération des pouvoirs publics à l’égard des retraités et personnes âgées.

Elles ne sauraient admettre que se développe par ailleurs, une démarche de rupture entre les générations et notamment entre les salariés et les retraités, bien au contraire, elles réaffirment leur attachement à la solidarité intergénérationnelle.

S’agissant de la situation des retraités et pensionnés, les Unions Confédérales de Retraités et la FGR-FP constatent que les revalorisations des retraites et pensions ne permettent pas de compenser la perte du pouvoir d’achat des retraites et pensions :

· l’augmentation des prélèvements sociaux,
· la hausse du forfait hospitalier,
· le prélèvement de 18 € pour les actes médicaux supérieurs à 91 €,
· le déremboursement de nombreux médicaments,
· le forfait de 1 € pour chaque consultation médicale,
· l’insuffisance de prise en charge pour la perte d’autonomie,
· la hausse des cotisations complémentaires santé,
· la hausse des loyers, des transports, des tarifs EDF-GDF, etc…
· la hausse des prix à la consommation.

C’est pourquoi les Unions Confédérales de Retraités et la FGR-FP exigent :

· une revalorisation substantielle des retraites et pensions,
· un coup de pouce significatif aux basses pensions,
· l’alignement du minimum de pension sur le SMIC ou le minimum de traitement.

Les retraités sont des citoyens à part entière qui participent au développement économique, à la consommation et au soutien de la croissance.

Les Unions Confédérales de Retraités et la FGR-FP, déterminées à dire NON à la détérioration du pouvoir d’achat des retraites et pensions, ne veulent pas que leurs revendications restent lettre morte.

Dans l’immédiat, pour exprimer leur soutien aux jeunes ainsi que leur opposition au CPE, avec leurs confédérations, les UCR FO, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC et la FGR FP appellent les retraités à s’engager dans toutes les initiatives de la journée nationale de mobilisation des jeunes et des salariés le 7 mars 2006.

Paris, le 13 février 2006

 

APPEL à TOUS LES TRAVAILLEURS de l’ACTION SOCIALE

Non à la précarité !

L’annonce par le gouvernement de la mise en place du CPE (autrement dit du Cadeau Pour l’Employeur) pose des problèmes de méthode et des questions de fond.

C’est : je (le chef du gouvernement) décide puis ils (les ministres) consultent.
Mais on imagine mal un ministre remettre en cause ce que le premier d’entre eux a décidé.

Le CPE est un clone du CNE. Alors que ce dernier concerne tous les salariés pour les embauches, pour le moment dans les entreprises de moins de vingt salariés (5 700 000 salariés), le CPE concerne lui sans restriction, tous les moins de 26 ans (7 800 000 jeunes) quel que soit leur niveau de qualification ou de diplôme et quelle que soit la taille de l’entreprise (de la TPE à la multinationale).

Surtout, comme pour le CNE, on pourra licencier un salarié sans justifier le motif du licenciement, ce qui confère à l’employeur un droit arbitraire.

Que se passera-t-il à l’issue de la période d’essai de deux ans pour celles et ceux qui n’auront pas été virés avant ?

Imaginons la pression que subira, pendant la période d’essai de deux ans, un salarié, s’il n’accepte pas ce que lui ordonne ou suggère l’employeur. La porte sera grande ouverte.

On nous dit, par ailleurs, que la période d’essai de deux ans sera diminuée des périodes de stages et de CDD dans l’entreprise. Mais si le jeune salarié a déjà eu un CDD, le CPE n’est plus une première embauche!

De fait, contrairement au discours sur la défense du «modèle social français», le gouvernement s’inspire du modèle anglo-saxon de dérégulation du contrat (et du Code) du travail.

Rappelons, par exemple, qu’au Royaume-Uni, compte tenu de l’opt-out (système dérogatoire à la durée maximale européenne du travail), les candidats à l’embauche n’ont pas le choix : ils acceptent la dérogation ou ils vont voir ailleurs.

Ajoutons, enfin, que le Premier ministre a annoncé la «réforme» du contrat de travail, par exemple en faisant du CNE le Contrat de Travail Unique, ce que réclame déjà le patronat.

Qui plus est, toute embauche de jeune de moins de 26 ans permettra à l’entreprise une exonération totale de cotisations sociales, soit une confiscation supplémentaire des cotisations patronales devant alimenter la sécurité sociale ! Et avec une potion aussi amère que les CPE, CNE, Contrats Seniors, il y a de quoi être malade !

Ce CPE introduit une véritable discrimination sur l’âge. Avoir moins de 26 ans justifierait un contrat de travail spécifique. In fine, ce CPE n’est rien d’autre qu’un «Contrat Pour l’Employeur» et un «Contrat Précaire Etudiants».

Avec le CPE comme pour le CNE, c’est la fin programmée pour le CDI. La précarisation permanente conduira à la destruction des garanties négociées, dans les conventions collectives et grâce au Code du travail.

Salariés, Retraités, Chômeurs, Jeunes de l’action Sociale, nous sommes tous concernés.

Agissez avec la FNAS FORCE OUVRIÈRE :

Non à la précarité !
Retrait du CPE, abrogation du Contrat Senior et du CNE !
Défense du Code du Travail et du Contrat à durée Indéterminé !
Plus de salaires, moins de précaires.

 

Un pavé dans le marigot de la précarité.

Ou une pierre dans la mare du gouvernement.

Sur fond de mobilisation contre le CPE se poursuit, un rapport sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés a été médiatiquement dissimulé, car il appelle à faire du CDI la forme normale d'embauche.

En effet, à l’heure où le Chef du gouvernement, avec le Contrat Première Embauche (CPE), entend précariser encore davantage les jeunes sur le marché du travail, un rapport sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés lui suggère bien au contraire, de faire du «contrat à durée indéterminée» la «forme normale d'embauche». (*)

Une pierre dans le jardin de Matignon, qui doit faire face à la poursuite de la mobilisation des opposants au CPE.

Pour répondre aux difficultés d’emplois des jeunes diplômés, «les solutions ne sont ni du côté de la fuite en avant vers la professionnalisation des études, ni dans la multiplication des mesures incitatives pour favoriser l'embauche des jeunes», insiste ce rapport issu d’un groupe de travail dirigé par Henri Proglio, P-D.G de Veolia.

Ce document remis mercredi dernier au ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, déplore que «près de trente ans de "mesures jeunes" ont fini par ancrer dans les esprits la conviction que l'on ne peut, sauf exception, débuter sa vie professionnelle sans bénéficier d'une mesure incitative, comme si l'essentiel, pour l'employeur et le jeune, n'était pas d'accepter de prendre en commun le risque d'un parcours durable dans l'entreprise.

C’est pourquoi et à contre-courant du plan de lutte contre le chômage des jeunes promu par le Premier ministre, M. de Villepin, les auteurs du rapport appellent à changer les comportements en «revalorisant le contrat à durée indéterminée comme forme normale d'embauche».

Pour faciliter le recours au CDI plutôt qu’à une autre forme de contrat, ils préconisent la mise en place d’un «système de modulation des cotisations au régime d'assurance chômage» en fonction du type de contrats.

Ce rapport conforte à sa manière la fronde des étudiants et lycéens pour faire échec à l’institution du CPE.

Des milliers de Jeunes maintiennent la pression et continuent de battre le pavé un peu partout en France.

«Le mouvement est ascendant, il est croissant (…). Même si on souffre un peu de la problématique des vacances, on va essayer de faire monter la mayonnaise et de continuer à faire pression jusqu'au 7 mars», a expliqué au Nouvel Observateur, le président de l’UNEF, Bruno Julliard.
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(*) Chacun connait le contrat à durée indéterminée (CDI), le contrat à durée déterminée (CDD) et, vaguement, l'intérim. Mais avec ces 3 contrats, vous n’avez pas fini de dresser l’inventaire des modalités d'embauche.

Car il existe en France 38 formes de contrats de travail différents, 27 régimes dérogatoires et une dizaine d'organisations du temps de travail.

Ajoutez-y un nombre infini de clauses juridiques et trente ans de gestion sociale du chômage…
Voilà, pour certains, le secret de notre flexibilité.

Dans ces conditions, (sauf à vouloir tuer le système du contrat de travail et au-delà entamer l’euthanasie du Code du Travail), fallait-il rajouter le contrat nouvelle embauche (CNE) et de sa version «spéciale jeunes», le contrat première embauche (CPE) ?

Surement, NON. Voilà pourquoi, pour tous les Salariés de l’Action Sociale, pour les Jeunes professionnels qui y seront recrutés demain, pour les Usagers à prochainement réinsérer, il nous faut obtenir le retrait du CPE et l’abrogation du CPE et autre Contrat Senior.

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