03 avril 2006

 

Pendant que GdV mange ses chapeaux, SdNB retape…

Mais est-il vraiment ce conciliateur qu’il prétend être ?
La preuve que NON par 4 :

1° Le 9 mars, M. N. Sarkozy a réaffirmé jeudi depuis la Guadeloupe le soutien de l'UMP au contrat première embauche (CPE) après les doutes exprimés par certains membres de son parti, affirmant qu'il n'y avait "pas de problème politique" avec le gouvernement.

2° Dans Paris Match, le 23 mars, il déclare : "S"agissant de l’UMP, nous avons été pour le contrat unique.

Je pense que ce vers quoi il faut s’orienter, c’est l’expérimentation.
Expérimentons ! La sagesse serait que chacun se retrouve sur une expérimentation de 6 mois."

3° Le Figaro, le 25 janvier 2006 : " Devant les députés, le président de l’UMP a appelé de nouveau à soutenir sans ambigüité, une "très bonne mesure pour l’emploi des jeunes".

L’ancien ministre d’Edouard Balladur a rappelé, au passage, qu’"il n’y a pas de commune mesure entre le CIP (lancé, puis retiré en 1994) et le CPE, qui est un vrai contrat d’embauche".

4° M. N. Sarkozy s’est payé dernièrement un lien sur Google pour défendre le CPE.
Poursuivant sa campagne publicitaire de web-racolage par achat de mots-clefs à Google interposé, il a cette fois-ci décidé d’acheter un lien en faveur du CPE.

Le principe est simple : chaque fois que l’on tape le mot CPE sur Google apparait un charmant lien publicitaire (sur la droite de la page / site de l’UMP u-m-p.org) renvoyant à une pétition « citoyenne » en faveur du CPE).

Et dans ce dispositif, le lien est payant : à chaque fois qu’un internaute a cliqué dessus, il en a coûté 0,25 euros à l’UMP.
Son président doit être riche, il n’est sûrement pas payé au salaire attribué aux titulaires des CPE.

En guise de post-scriptum :

Le président de l'UMP, M. N. Sarkozy a expliqué qu'il « cherche à séduire les électeurs du FN », dans un entretien avec les lecteurs du quotidien Le Parisien - Aujourd'hui en France paru mercredi dernier.

« Oui, je cherche à les séduire. Mais d'où viennent-ils, de la droite républicaine, de l'autre d'une partie de la gauche ». « Qui pourrait m'en vouloir de récupérer ces gens dans le camp républicain ? »

J'irai même les chercher un par un, ça ne me gène pas.

S'il le dit lui-même ...





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