24 mars 2006

 

de Villepin se bute encore !

CPE :
de Villepin fait tourner court le rendez-vous à Matignon.


En conséquence, les syndicats donnent rendez-vous mardi 28, jour de grève nationale, pour de nouvelles manifestations.

Les confédérations syndicales ont quitté Matignon, où elles étaient reçues par M. de Villepin, sans avoir obtenu gain de cause : le CPE est maintenu.

Aucun autre rendez-vous n'a été fixé avec le Premier ministre a indiqué le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly.

"Nous n'avons pas encore convaincu le Premier ministre de retirer le CPE, a regretté le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.

Mais nous avons pu le convaincre de recevoir les jeunes plus rapidement, demain matin". (Maigre conquête).

Il faut préciser que pour arriver là, depuis Bruxelles, Chirac s'en est mêlé.
En effet, dans la matinée, Jacques Chirac avait donné le ton, affirmant que la loi sur le CPE devait "être appliquée" et que le gouvernement et les syndicats devaient avoir un "dialogue responsable", mais pour en discuter les modalités.

Pour le chef de l'Etat, dont c'était l'une des plus longues interventions sur le CPE depuis le début de la crise, la pratique démocratique française ne consisterait pas à plier face aux "ultimatums".

Dans ces conditions, on peut se demander pourquoi, à contrario, faudrait-il bénir le passage en force et le refus de dialogue qui ont présidé à l’instauration du CPE, comme du CNE et du Contrat seniors, d’ailleurs.

Il a reconnu qu'il faudrait "peut-être tenir compte pour la prochaine fois" (parce qu’il y aura une prochaine fois ?) du manque de concertation ayant présidé à la création du contrat première embauche, présenté mi-janvier par le Premier ministre.

Au sortir du cénacle européen, le président français a fait part de "l'étonnement" des Vingt-Cinq face au débat franco-français sur le CPE.

"Nos collègues ont un peu de mal à comprendre la nature des réactions vives que provoquent les réformes (tout simplement parce qu’il s’agit de contre-réformes) en général en France.

J'ai fait remarquer que cela faisait partie du génie français", a confié un Chirac amusé aux journalistes.

Donc, si l’on en croit l’Express, Chirac s’amuserait avec le CPE.

A leur arrivée à Matignon, vers 14h30, les responsables syndicaux ont dénoncé ces propos, tel le secrétaire général de la CFDT, M. Chérèque qui a jugé la déclaration "très maladroite", au point de ne plus comprendre "à quoi sert le dialogue".

De son côté, le président de la CFTC, Jacques Voisin, considère que "l'annonce du président de la République n'est pas de bon augure" et rappelle que, pour les confédérations, "il faut retirer le CPE avant toute négociation".
Il a réaffirmé son opposition à une simple "suspension" du dispositif: "Nous sommes dans le retrait, juridiquement il n'y a que ça de possible."

Le président de la CFE-CGC, Bernard van Craeynest, a quant à lui assuré que l'intersyndicale regroupant l'ensemble des 12 organisations de salariés, d'étudiants et de lycéens était "parfaitement unie".

Bernard Thibault (CGT) a lui aussi "douté de l'espace de dialogue (...) ouvert puisque il y a une heure, il y a une déclaration qui a été faite depuis Bruxelles pour réaffirmer une position qui a été jugée inacceptable par l'ensemble des syndicats de salariés, étudiants et lycéens".

"Le rendez-vous important maintenant, ça va être l'ampleur de la mobilisation mardi".

Vendredi 24 mars 2006 / 16:35 / d’après l’information pêchée sur le site de l’Express.

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Et pendant la réunion à Matignon,
le CAC 40 touchait un nouveau record.

Stable hier, le CAC 40 progresse d'environ 0,5 % à 5219,70 points, à proximité du nouveau record annuel de 5222,90 points touché en fin de matinée, niveau auquel on ne l'avait plus vu évoluer depuis le 3 juillet 2001. Sur cinq séances, il cumule un gain de 1,5 %.

Et EDF gagne 2 % et interrompt le mouvement de repli des derniers jours (-4,1 % en quatre séances). Le groupe a annoncé que les contrats portant sur le rachat des actions d'UBS dans Motor-Columbus par un consortium à majorité suisse constitué d'EOS Holding, des actionnaires actuels d'ATEL, et d'EDF, ainsi que sur le rapprochement prévu d'Aar et Tessin SA d'Electricité (Atel), Olten, et d'EOS SA, Lausanne, avaient été conclus hier.

On notera également la bonne tenue de Total (+1,8 %), soutenu par la progression des cours du brut au-dessus du seuil des 64 dollars à New York.

En queue de classement, Suez et Gaz de France cèdent 1,3 % chacun.
A en croire La Tribune, dans le cadre de leur projet de rapprochement, les deux groupes accepteraient de se séparer de l'électricien SPE, du réseau électrique Elia et " d'ouvrir une partie des capacités de leurs terminaux méthaniers ".

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Il reste une solution :
Réussir massivement le 28 mars 2006 !





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