29 décembre 2005

 

BREVES … BREVES …

BREVES … BREVES … BREVES … BREVES …

Galouzeau Preach

Angers, Maine-et-Loire - Dominique de Villepin a célébré vendredi 16 décembre, ses 200 jours à Matignon par une visite en Anjou sur le thème de l'emploi, priorité de son gouvernement pour 2006.

"En six mois, nous avons jeté les bases d'un nouveau dynamisme. Nous voulons désormais mobiliser toutes les énergies du pays pour amplifier ce mouvement en 2006", a déclaré le Premier ministre.

Dominique de Villepin a rappelé que la France comptait aujourd'hui 130.000 chômeurs de moins qu'il y a six mois.

"Je ne m'engage pas sur un objectif chiffré", a-t-il toutefois prévenu. "Ce sur quoi je m'engage, c'est sur le fait que toute l'énergie du gouvernement et toute la mobilisation du gouvernement continuera de se faire sur cette bataille pour l'emploi".

"C'est la condition du dynamisme français, c'est la condition pour que la confiance soit au rendez-vous, c'est ce qui fortifie la croissance", a insisté le Premier ministre, venu saluer les efforts d'une région où le taux de chômage est de trois points inférieur à la moyenne nationale de 9,7%.

Le chef du gouvernement compte sur le projet de loi sur l'égalité des chances, qui sera présenté en conseil des ministres début janvier pour répondre à la crise du mois dernier dans les banlieues "qui a montré l'urgence des problèmes auxquels nous devons répondre".

Amende amère

En cette année de commémoration de la juste Loi de 1905 de séparation des églises et de l'Etat, et de pseudo calcul de la dette de chaque Français, l'Etat devrait verser 109 400 euros à la scientologie !

Celui-ci vient, en effet, d'être condamné à payer 109 400 euros à 16 scientologues mis en examen pour escroquerie et exercice illégal de la médecine, qui ont fait reconnaître par le tribunal de grande instance de Paris la «faute lourde» du service public de la justice, son dysfonctionnement ne leur permettant pas d'être jugés dans un délai raisonnable.

L'information judiciaire est en effet ouverte depuis vingt-deux ans et se poursuit toujours.

Trois juges d'instruction se sont succédé, dont Mme Moracchini, qui fut chargée de l'affaire pendant douze années, pour en être dessaisie deux ans après la disparition jamais élucidée d'une partie du dossier.

En 2001, le Conseil supérieur de la magistrature avait jugé «discutable, mais non susceptible d'une qualification disciplinaire» le «choix délibéré» de Marie-Paule Moracchini de «laisser aller à son terme le processus d'indemnisation des plaignants», en laissant courir son information.

Mais la scientologie qui a de gros moyens financiers, a eu le temps d’agir. Plusieurs de ses anciens adeptes se sont depuis rétractés.

Aujourd'hui, cinq parties civiles tiennent encore le choc.

Elles espèrent - enfin - une audience correctionnelle en 2006… à moins d'un nouveau blocage dans cette course de lenteur judiciaire.

Chirac Krach

Paris, 15 décembre 2005 : «Les chiffres sont tellement vertigineux que même un banquier s'embrouille»: la remarque est savoureuse, venant de M. Pébereau, président de BNP-Paribas et proche de l’UMP.

Les chiffres, même s'ils n'ont rien de vraiment nouveau, ont de quoi impressionner : 1 100 milliards d'euros à la fin de 2005.

Le message de la commission Pébereau, composé de hauts fonctionnaires, d'économistes, de grands patrons, d'élus de droite et de gauche, mais aussi de... journalistes, se veut un signal d'alarme.

Le service de la dette (intérêts payés chaque année, soit 40 milliards d'euros) est le deuxième poste de dépenses de l'Etat.

Et il ne cesse de monter : «Nous sommes passés en vingt-cinq ans d'un montant équivalent à un cinquième du PIB à deux tiers du PIB», note Michel Pébereau.

Pendant la même période (1981-2004), le budget de l'Etat a été 19 fois dans le rouge.

Le «diagnostic» est sévère : «Les pouvoirs publics n'ont plus les marges de manoeuvre pour faire face aux besoins de solidarité et aux défis du futur.»

Habilement, la commission Pébereau, aveugle et sourde, n'a pas voulu chercher les auteurs du mal ni ses causes.

Néanmoins, pas muette, elle présente ses préconisations comme un moyen de sauver «le modèle social français» :

Elle propose notamment de :

- bloquer les dépenses de l'Etat pendant cinq ans, et, dans une moindre mesure, celles des collectivités locales, en euros courants, soit sans rattraper l'inflation ce qui correspond à une baisse réelle des crédits de 2 % chaque année.
- remettre sur le tapis la réforme des retraites de François Fillon en 2003, à qui il manquerait un tiers de financement pour équilibrer les comptes dans vingt ans,
- et celle des régimes spéciaux des entreprises publiques
- de réduire les remboursements de la sécu (ou augmenter les cotisations), pour parvenir à l'équilibre en 2009.

Pourtant, pourquoi au pied de ce «mur » d’une drôle de dette, le gouvernement a-t-il encore déposé, en autres, les couronnes de la réforme fiscale 2007 (4 milliards d'euros de manque à gagner), de la TVA pour les employeurs du secteur de la restauration à 5,5 % (2 à 3 milliards par an), la baisse des impôts sur la fortune des riches (des millions d’euros), les milliards d’exonérations de toutes sortes donnés aux patrons (des milliards d’euros depuis des années), les réductions, …

On voit déjà bien que ce sont une nouvelle fois, les salariés et les retraités qui sont désignés pour payer l’addition, d’autant que Bruxelles a rappelé récemment ses exigences à au gouvernement Villepin quant à l’application du pacte de stabilité.

Pour Nous, 2006, l’année du pire ?

Pour FO, la réforme du Pacte de stabilité demeure une exigence

A la veille de la tenue du Conseil européen des 15 et 16 décembre, dont l’un des points importants sera la question du budget de l’Union européenne, FO entend réaffirmer la nécessité d’une réforme profonde du Pacte de stabilité et de croissance.

Comment s’étonner, selon FO, que les contraintes budgétaires, imposées au niveau des Etats dans le cadre du Pacte de stabilité, se répercutent sur le budget européen, affaiblissant par là la capacité à dégager les moyens budgétaires nécessaires, d’une part, à la solidarité entre Etats pour accompagner l’élargissement de l’Union européenne et, d’autre part, vis-à-vis des régions en difficulté.

Cette réforme ainsi que celle du statut de la Banque centrale européenne conditionnent grandement la réorientation de la construction européenne indispensable afin de faire du progrès social la priorité.

En effet, les contraintes du Pacte de stabilité comme celles résultant de la politique menée par la BCE entravent aujourd’hui la mise en œuvre par les Etats membres d’une politique de relance économique fondée sur l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés et sur une politique de développement industriel.

Tout va bien, madame la Marquise,…

Paris, 24 décembre 2005 : De plus en plus de femmes et de jeunes sont accueillis par les centres sociaux d'hébergement d'urgence à Paris, selon une étude du Samu social, portant sur l'évolution de la pauvreté à Paris entre 1999 et 2004, rendue publique par Libération samedi.

Dans cette étude, disponible sur son site internet, le Samu social relève que la population hébergée dans les centres d'urgence "est très hétérogène et que ses caractéristiques démographiques sont fluctuantes" mais qu'"on observe une progression des femmes, des jeunes et des couples" entre 1999 et 2004.

Sur cette période, "les femmes sont passées de 15 à 20% des hébergés" tandis que "les jeunes de 18 à 24 ans progressent sur toute la période, passant de 0,5% à 11% des hébergés".

Le nombre de personnes en couple augmente également.Leur part dans la population hébergée passe de 4,6% à 7,6% de 1999 à 2004", relève l'étude qui a été pour la première fois rendue publique le 13 décembre à l'occasion de la Journée scientifique de l'Observatoire du Samu social.

En ce qui concerne les jeunes, le Samu social relève également, en se fondant sur les observations du centre Corot Entraide, situé dans le XVIe arrondissement de Paris et spécialisé dans l'accueil de cette population, que la durée moyenne du soutien des jeunes est passée de 50 jours en 2003, à 100 jours pour 2005", relève l'auteur de l'étude sur le centre qui souligne que, parmi les jeunes accueillis, "44% ont moins de 21 ans".

SDF : On y croit …

Paris, 13 décembre 2005 : Vivre dans la rue est rarement un choix et, malgré d'innombrables difficultés, les trois quarts des sans-abri restent optimistes, selon un sondage d'opinion réalisé par BVA (du 17 novembre au 5 décembre 2005) auprès d'un échantillon de 401 personnes sans-abri hébergées chez Emmaüs.

Selon cette enquête, présentée comme une première, 77% des personnes interrogées pensent que leur situation va s'améliorer (contre 10% se dégrader et 12% rester la même).

Les plus optimistes se comptent parmi ceux qui ont un emploi déclaré (93%), ceux qui sont hébergés en CHRS (centres d'hébergement et de réinsertion sociale) ou en hôtel social (84%). 82% se voient même vivre dans leur propre logement d'ici cinq ans.

Pourtant, les difficultés rencontrées sont grandes. Même si l'on n'en meurt pas, on souffre de la faim à Paris: 44% avouent n'avoir pas trouvé à manger pendant toute une journée.

(NDLR : en revanche, on décède toujours du froid en France. Une femme habitant dans une cabanon de jardin et un homme dormant dans sa voiture, sont encore morts, ces 28 et 29 décembre 2005).

La préoccupation principale, en dehors de se loger (88% des sans-abri veulent se fixer quelque part, le nomadisme n'étant un choix de vie que pour 9% d'entre eux), et de se nourrir, c'est de rester propre (67%), se déplacer gratuitement (38%), se soigner (26%), avoir une vie sexuelle (20%) et aller aux toilettes (12%).

70% d'entre eux rêvent d'un logement privé avec un loyer et seulement 3% de personnes choisiraient, si elles en avaient la possibilité, de vivre chez un membre de leur entourage.
Les sans-abri font des démarches pour s'en sortir (47%), surtout les jeunes adultes (54%) ou ceux qui ont un emploi (57%).

Pour 65% des sondés, il appartient surtout à l'Etat de financer les dispositifs d'accueil mais aussi à l'Europe (40%).

Enfin, 60% des sans-abri considèrent que ce sont les travailleurs sociaux qui les ont le plus aidés à s'en sortir, particulièrement les plus âgés (65%) et ceux qui ont moins d'un an de rue (66%).

Retraités : 1,8% en 2006.

1° En 2005, la revalorisation au 1er janvier 2005 a été de 2 % qui se décompose ainsi :
- prévision de l’évolution des prix hors tabac pour 2005 : 1,8 %, et
- un ajustement de + 0,2 %, dû à l’écart entre la prévision des prix pour 2004 du PLFSS 2004 (1,5 %) et la nouvelle prévision des prix 2004 du PLFSS 2005 (1,7 %).

2° En 2006, la revalorisation au 1er janvier 2006 sera de 1,8 %, parce que :
- la prévision de l’évolution des prix hors tabac pour 2006 est encore de 1,8 %,
- mais cette fois, il n'y aura pas d'ajustement, car la prévision de l'évolution des prix hors tabac pour 2005 ressortant du Rapport économique, social et financier (RESF) 2006 est la même que celle inscrite pour 2005 dans le RESF 2005.

3° Le coût de la revalorisation de 1,8% en 2006, est donc estimé à 1,22 milliard d’euros, en année pleine (prestations du régime général métropole et DOM).

Salariés : - 0,1% en 2006.

Quant aux Salariés, en application de la loi Fillon du 21 août 2003, ils verront leurs cotisations d’assurance vieillesse augmenter de 0,20 % à compter du 1er janvier 2006.

Un décret à paraître précise que l’augmentation est répartie à 50/50, à savoir + 0,10 % pour la part salariale et + 0,10 % pour la part employeur.

Ainsi, à compter du 1/1/06, la cotisation salariale plafonnée sera de 6,65 %, déplafonnée de 0,10 %, la part employeur plafonnée de 8,90 % et 1,60 % déplafonnée.

A noter que la Confédération FO, consultée par le Directeur de Cabinet de Mr Philippe BAS, Ministre délégué à la Sécurité sociale et aux Personnes Agées, lui avait signifié notre volonté de voir l’augmentation de la cotisation répartie à raison de 0,15 % pour les employeurs et 0,05 % pour les salariés.

Mais le gouvernement est resté sourd.

Cadres : - 0,16% en 2006.

Le 1er Janvier 2006, la cotisation au régime des cadres, conformément à l’article 6 de l’accord du 13 novembre 2003, sera majorée de 0,24 % (taux d’appel à 125 %) soit 0,16 % à la charge du salarié et 0,08 % à la charge de l’employeur.

OMC : Les normes internationales du travail absentes à Hong Kong

La CGT FO a suivi sur place, jusqu’à leur terme, l’ensemble des négociations de la 6ème conférence ministérielle de l’OMC à Hong Kong.

FO constate que l’accord finalement conclu vise principalement à permettre la poursuite de la libéralisation tous azimuts. Ainsi, l’accord sur la fin, à échéance de 2013, des subventions à l’exportation dans le domaine de l’agriculture n’a d’autre objectif que de préserver, en contrepartie, le cadre de la libéralisation des produits industriels (ANMA) et des services (AGSC).

Si le texte sur les services (annexe C de l’accord) a été quelque peu atténué au cours des discussions par rapport à la proposition initiale, il n’en demeure pas moins qu’il introduit le principe de négociations plurilatérales en matière de libéralisation des services et réitère l’objectif d’ouverture des marchés publics dans le cadre de l’AGCS, ce qui conduit à accroître la pression exercée sur les Etats, au profit des multinationales, quant à l’ouverture de secteurs y compris de services publics.

La voie suivie sur la libéralisation des échanges de produits industriels dans le cadre de discussion sectorielles risque fort de conduire à renouveler ce qui vient de se passer dans le secteur des textiles: l’emploi et les conditions de travail en feraient alors les frais tant dans les pays développés que dans les pays en voie de développement, tout en affaiblissant la capacité des États à mener une politique publique en matière industrielle.

FO note que la proposition faite par les pays dits du G90 (pays en voie de développement) d’une évaluation de la libéralisation des services sur la croissance et l’emploi n’a pas été retenue. FO rappelle qu’elle soutient avec la CISL (Confédération Internationale des Syndicats Libres) que toute discussion sur les échanges commerciaux soit soumise à une évaluation d’impact préalable sur l’emploi et les conditions de travail dans les pays concernés.

Alors que d’importantes questions sont en fait renvoyées à la négociation en 2006, FO réaffirme la nécessité d’une réorientation majeure afin notamment que les services publics soient effectivement exclus des négociations et que la primauté soit donnée à l’avenir au respect effectif des droits des travailleurs tels que définis par l’OIT.

De ce point de vue, FO ne saurait se satisfaire du «paravent» constitué par le paragraphe 56 de l’accord, consacré à la «cohérence» entre institutions de l’ONU, soulignant au passage que la mention explicite de l’OIT à cet endroit, demandée par la CISL, n’a pas été intégrée.

Kiwi Crusaders

Nouvelle-Zélande, 15 décembre 2005 : «Récupérons notre terre et montrons leur un peu de pouvoir blanc», «Si Sydney peut le faire, nous aussi», précisait une affiche collée dans une gare de Wellington, la capitale néo-zélandaise.

Ce slogan est signé des «Croisés blancs de la Sainte Guerre raciale».

Tous les leaders politiques du pays ont fermement condamné ce placard comme incitation à la haine raciale.

Ces affiches, collées dans de nombreuses gares de la capitale, appellent à des émeutes « façon australienne», après l'exacerbation des tensions raciales dans les banlieues sud de Sydney depuis le début de la semaine.

Rappelons que peu de temps auparavant, les violences raciales avaient éclaté sur la plage de Cronulla, dans la banlieue de Sydney (Australie), lorsque 3000 personnes, scandant des slogans racistes, avaient agressé des passants d'aspect moyen-oriental… La police a imputé ces violences à des partisans de la suprématie blanche.

Le calme est depuis revenu, les 450 policiers qui circulent dans les rues et contrôlent les automobilistes dans les quartiers « sensibles » y sont sans doute pour quelque chose…

Pendant que Sarkozy bronze à l’Ile Maurice

Le 23 décembre 2005, un malfaiteur armé et cagoulé a attaqué une prostituée à Marseille, qu'il a dévalisée et s'est enfui sur une trottinette électrique avec pour seul butin un sac de préservatifs.

Selon les déclarations de cette femme, âgée d'une quarantaine d'années, elle se trouvait dans son véhicule, garé à proximité du stade Vélodrome dans la nuit de jeudi à vendredi, quand l'individu l'a menacée avec un pistolet de gros calibre.

Jugeant que la prostituée ne réagissait pas assez vite, l'homme a cassé alors la vitre du véhicule et s'est emparé de son sac, espérant vraisemblablement y trouver la recette de la soirée.

Il a aussitôt pris la fuite sur une trottinette électrique qu'il avait laissée à proximité.

La prostituée a indiqué aux policiers que son sac ne contenait que des préservatifs mais elle a tout de même déposé plainte pour agression.





<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?